La question qui revient sans cesse dans les CSE est bien souvent liée à l’URSSAF et à l’interprétation des tolérances ministérielles qui régissent les activités sociales et culturelles. Petit tour d’horizon des points importants à travers deux affirmations.
C’est vrai.
C’est d’ailleurs souvent sur ce point que les CSE sont redressés.
On évite donc de verser ou d’octroyer des prestations en fonction :
De même, il est à proscrire de moduler la prestation du CSE suivant la date d’embauche.
C’est faux.
Pour ne pas être soumis aux cotisations sociales, le CSE doit respecter plusieurs points.
Premièrement, le montant global de l’ensemble des bons d’achat et cadeaux attribué à un salarié au cours d’une année civile ne doit pas excéder 5 % du plafond mensuel de la sécurité sociale soit normalement 171 euros.
Exception faite des deux dernières années avec les mesures exceptionnelles décidés par le gouvernement dans le cadre de la crise sanitaire.
Ensuite, le bon d’achat doit être en lien avec des événements bien précis comme :
Et non, la fête de la musique, Pâques ou la fête de la bière ne sont pas des événements URSSAF.
Enfin, il faut que le bon d’achat attribué soit en lien avec l’événement pour lequel il est attribué.
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Budget du CSE : le principe de séparation
Afin de limiter le risque URSSAF, nous vous conseillons de respecter les principes suivants :